Actualités
-
Lutte contre le tabagisme : « le combat est gagné » - 07/07/2018
-
Faut-il interdire les ventes de tabac en Duty-free - 04/07/2018
-
Paris : 4 parcs parisiens vont devenir non fumeur - 04/07/2018
-
Interdiction de fumer dans les parcs et jardins - 28/06/2018
-
Le nombre de fumeurs décroit en France - 26/06/2018
-
Le tabagisme décroit en France - 23/06/2018
-
Seul contre tous : replay SUD RADIO - 19/06/2018
-
4 cancers sur 10 pourraient être évité - 19/06/2018
-
5 idées reçues sur la hausse des prix du tabac - 18/06/2018
-
Dès 1 cigarette par jour, le coeur est en danger - 04/06/2018
-
journée mondiale sans tabac : transformer l’essai ! - 31/05/2018
-
Le tabac perturbe gravement les hormones - 31/05/2018
0 ...
150
|
165
|
180
|
195
|
210
|
225
|
240
|
255
|
270
... 3525
la pipe de Tati remplacée par un moulin à vent
« La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d’affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, et l’a remplacée par un moulin à vent en vertu de la loi Evin contre le tabac, provoquant un début de polémique » annonce l’AFP.
Sur la photo originale, le réalisateur de « Mon oncle » circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière.
« La loi c’est la loi », explique la RATP, en référence à la loi Evin de 1991 qui proscrit la publicité pour le tabac tout en regrettant de ne pas avoir été consultée par Métrobus avant cette modification et de « découvrir la polémique ».
Metrobus a diffusé un communiqué devant la polémique en expliquant avoir voulu respecter la législation en vigueur et une « jurisprudence constante »
Roselyne Bachelot a fait savoir qu’elle était opposée à cette transformation du cliché qui sert de support à la campagne pour une exposition à la Cinémathèque française.
Gérard Audureau, président de l’Association « Droits des non-fumeurs », est plus partagé. « Je ne peux pas condamner sans pour autant cautionner » cette retouche, a-t-il indiqué. la « prudence » de l’afficheur s’explique notamment par « la valeur publicitaire qui est attachée au nombre d’affiches et au lieu de diffusion »(qui en font une immense publicité), mais en même temps, on doit prendre en compte le « point de vue historique » pour ne pas bannir l’objet du délit.
Cette polémique aura en tout cas fait une formidable publicité à cette exposition.