Actualités
-
Un cigarettier attaque la Norvège - 09/03/2010
-
Nadine Morano intervient dans un café fumeur - 09/03/2010
-
Irlande : des armes au trafic de cigarette - 08/03/2010
-
La France condamnée pour le prix des cigarettes - 04/03/2010
-
Le nombre de fumeurs augmente en Belgique - 03/03/2010
-
Les cigarettes de contrefaçon encore plus nocives - 25/02/2010
-
Le tabagisme repart à la hausse - 24/02/2010
-
Obama relance la lutte contre l’industrie - 23/02/2010
-
Cancer du poumon : facteurs de risques et dépistages - 15/02/2010
-
Une utilisation inattendue du tabac - 15/02/2010
0 ...
1020
|
1035
|
1050
|
1065
|
1080
|
1095
|
1110
|
1125
|
1140
... 3525
la pipe de Tati remplacée par un moulin à vent
« La régie publicitaire de la RATP, Métrobus, a supprimé sur une campagne d’affichage pour une exposition parisienne consacrée à Jacques Tati la pipe du cinéaste, et l’a remplacée par un moulin à vent en vertu de la loi Evin contre le tabac, provoquant un début de polémique » annonce l’AFP.
Sur la photo originale, le réalisateur de « Mon oncle » circule sur un Solex, une pipe à la bouche, un enfant assis sur un siège arrière.
« La loi c’est la loi », explique la RATP, en référence à la loi Evin de 1991 qui proscrit la publicité pour le tabac tout en regrettant de ne pas avoir été consultée par Métrobus avant cette modification et de « découvrir la polémique ».
Metrobus a diffusé un communiqué devant la polémique en expliquant avoir voulu respecter la législation en vigueur et une « jurisprudence constante »
Roselyne Bachelot a fait savoir qu’elle était opposée à cette transformation du cliché qui sert de support à la campagne pour une exposition à la Cinémathèque française.
Gérard Audureau, président de l’Association « Droits des non-fumeurs », est plus partagé. « Je ne peux pas condamner sans pour autant cautionner » cette retouche, a-t-il indiqué. la « prudence » de l’afficheur s’explique notamment par « la valeur publicitaire qui est attachée au nombre d’affiches et au lieu de diffusion »(qui en font une immense publicité), mais en même temps, on doit prendre en compte le « point de vue historique » pour ne pas bannir l’objet du délit.
Cette polémique aura en tout cas fait une formidable publicité à cette exposition.