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Tabagisme passif et nourrissons : les manipulations de Philip Morris
Le fabricant de cigarettes Philip Morris a tenté de minimiser le lien entre le tabagisme passif et la mort subite du nourrisson (MSN) en payant des scientifiques, selon un article publié en mars dans la revue Pediatrics. La firme avait embauché des chercheurs pour réaliser une méta-analyse sur ce sujet et le papier a été publié en avril 2001 dans une revue britannique d’épidémiologie pédiatrique, expliquent Stanton Glantz et ses collègues de l’Université de Californie (Center for Tobacco Control Research and Education, UCSF).
Suite à l’accord signé en 1998 avec les Etats, les fabricants de tabac américains ont été contraints de rendre public des millions de pages de notes et de documents internes. C’est en épluchant des notes internes de Philip Morris que les chercheurs ont retrouvé la trace de la commande de cette méta-analyse sur les risques de MSN et du plan global du fabricant pour influencer les publications scientifiques sur le lien entre tabagisme passif et MSN. Le risque accru de MSN lié au tabagisme passif a été pointé par l’Agence américaine pour l’environnement (EPA) dès le début des années 90.
L’article publié en 2001 indiquait que Philip Morris avait participé au financement. La réalité va au-delà, précisent Glantz et ses collègues : Morris est à l’initiative du papier, l’a relu et a demandé à l’auteur d’amendé ses conclusions afin de relativiser les effets du tabagisme passif. Cet article a déjà été cité 19 fois en 2004 par d’autres publications scientifique.
Glantz souligne que Philip Morris a poursuivi cette campagne après avoir signé le Master Settlement Agreement, l’accord historique de 1998 qui obligeaient les fabricants de tabac à verser des millions de dollars de dédommagements aux Etats, à financer une campagne sur les risques du tabac et à ne plus faire pression sur les chercheurs.