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Tabac et alcool en question
Hier, dans 20 Minutes une interview de Stéphanie Geiger-Boichot, médecin tabacologue et alcoologue.
Elle dit voir, en corrélation avec la hausse du prix du tabac, une augmentation de 40% de ses consultations de sevrage à l’hôpital. « Cela devient très à la mode d’arrêter de fumer et je m’en félicite » dit –elle. Selon elle, cette volonté d’arrêter est aussi très présente chez les jeunes que « les derniers spots TV, montrant des patients à des moments clés de leur maladie ont vraiment marqué ». Elle juge qu’en ce qui concerne le cannabis, « le message des pouvoirs publics n’est pas clair sur la nocivité, sur les troubles cognitifs et sur les vrais risques de désocialisation liés à une surconsommation ».
Sur l’alcool, elle dit « c’est consternant : l’alcoologie est toujours le parent pauvre de la politique de santé publique » pour ajouter « il faudrait entre autres mesures, une campagne nationale de prévention, beaucoup plus choc comme pour le tabac ». A la question « faut il écrire l’alcool tue sur les bouteilles ? » elle répond « actuellement on ne le peut pas (…) la filière (…) fait vivre des centaines de milliers de personnes (…) (et) l’alcool reste un phénomène culturel » et elle précise « tant que l’on n’en parlera pas davantage la maladie alcoolique restera considérée comme un vice et non comme une maladie ». Son point de vue « Il faut à la fois mener des campagnes d’information explicites, former des personnels, augmenter le nombre de consultations, créer des postes de praticiens hospitaliers en alcoologie et multiplier les structures de soins adaptés ».
Répondant par l’affirmative à une question sur l’existence d’un « manque de courage politique » elle en « donne pour preuve » le rejet de l’amendement permettant d’alerter les femmes sur les risques de consommation d’alcool pendant la grossesse. Pour elle « la consigne est simple : zéro alcool pendant la grossesse ».