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Sevrage tabagique
« Arrêter de fumer à quel prix ? » titre le Parisien TV Hebdo qui souligne que les « dernières et spectaculaires hausses de prix du tabac ont provoqué un véritable changement de mentalités ».
Notant qu’en 1999 la première motivation pour arrêter de fumer était la santé alors qu’aujourd’hui les fumeurs invoquent comme première raison le prix du tabac, le journal souligne qu’arrêter de fumer « n’est pas une décision qui se prend à la lègère » et que sans motivation se coller un patch sur l’épaule « est inutile ».
D’après Anne Borgne, tabacologue « il faut un déclic (…) dégoût de l’aliénation qui oblige le dimanche à errer pour trouver un tabac ouvert (…) voir son visage se rider » et « c’est souvent le fruit d’une lente maturation ».
Suit un point sur les méthodes de sevrage avec les thérapies « non recommandées » par Agence française des produits de santé : « acupuncture, mésothérapie, auriculothérapie, hypnose, laser et cigarettes sans tabac » et celles qui sont « reconnues » substituts nicotiniques, bupropion, thérapies cognitives et comportementales. D’après le journal, ces dernières méthodes « multiplient par deux les chances d’arrêter de fumer, comparées à des placebos ».