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La Vente de tabac aux mineurs - 13/02/2009
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Belgique : Contrôle de l’interdiction de fumer - 03/02/2009
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Sevrage - laboratoire - campagne
Sevrage - laboratoire - campagne
« Pfizer ou comment rendre fumeurs et médecins accros au Champix » titre LIBERATION qui indique que « le laboratoire lance une vaste campagne pour son médicament de sevrage ». Le journal qui évoque « l’énorme campagne de pub » lancée par la firme sous le slogan « Tabac : j’arrête avec l’aide de mon médecin », estime que c’est là une « campagne singulière » car le nom de Champix n’est pas mentionné. D’après le journal, Pfizer ne succombe évidemment pas « aux charmes de la philanthropie » et pour comprendre il faut revenir sur les différentes étapes, avec en juillet 2006, trois études rapportant les éléments positifs de la nouvelle molécule avec un taux d’abstinence de 44% au bout de douze semaines pour la varénicline contre 29,5% pour le bupropion et 17,7% pour le placebo, sachant qu’au bout d’un an on note une différence « modeste mais significative dans les taux d’abstinence en faveur du Champix » Soulignant que si le Champxs se révèle utile il n’est cependant pas « un produit miracle » mais que le marché est en plein boom avec une « place en or à décrocher », le journal évoque la stratégie mise en place par Pfizer qui « joue d’abord profil bas » affirmant que Champix ne va pas révolutionner la prise en charge mais va aider les fumeurs, puis qui va diffuser massivement le message que « fumer est un problème médical » ; Le quotidien qui affirme que de fait, « médicaliser les comportements est devenu un des axes centraux des grandes firmes pharmaceutiques dans leur politique commerciale », explique « qu’une cohorte de visiteurs médicaux » va « rencontrer les médecins généralistes pour leur expliquer « le fumeur est de votre ressort il y a un médicament spécialement conçu pour lui ». Et de souligner « qu’à l’issue de ce travail de fond » vient la phase publique avec « appel direct aux fumeurs pour qu’ils aillent voir leur médecin » Toutefois d’après Libé « restent quelques interrogations sanitaires » car « toutes les grandes études sur le Champix ont été faites sur des populations... saines, excluant les femmes enceintes, les malades mentaux, les cardiaques », sachant d’autre par que le Champix n’a jamais été comparé aux substituts nicotiniques qui n’ont que « très peu d’effets secondaires ». Conclusion sur le fait que pour Pfizer c’est le résultat des négociations sur le prix du remboursement du Champix qui « signera ou non le succès de tout ce très long et très habile processus