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Questions-réponses

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Questions pour un exposé  Imprimer la question

Monsieur,

Préparant actuellement un exposé sur le tabagisme passif afin de sensibiliser ma classe, je désirerai vous poser quelques questions. J’ai vu il y a quelques temps un documentaire sur le tabagisme passif dans lequel le narrateur faisait le parallèle entre la durée d’exposition dans des lieux publics différents (restaurants ; bars, discothèques ...) et le nombre de cigarettes « fumées » par le non-fumeur. J’aimerais savoir si une telle explication était fondée et avoir ces données de correspondance entre durée et nombre de cigarettes fumées.

Je vous prie d’agréer, monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Réponse :
Voici une première analyse de votre question faite par Pascal A. Diethelm Président de OxyGenève Vous noterez qu’il ne s’agit pas d’une réponse. Nous vous la communiquerons, en effet, plus tard car les références aux enquêtes ne sont pas encore toutes réunies. « La fumée secondaire (celle que respire le non-fumeur) est très différente dans sa composition de la fumée primaire (celle qu’inhale le fumeur). Un document du 3 novembre 1993 tiré d’une correspondance de Philip Morris, est très instructif : il constate que la fumée secondaire contient de 40 à 170 fois plus d’ammoniaque (’Toxique’) que la fumée primaire, 50 fois plus de formaldéhyde ’Cancérigène’), de 1.3 à 21 fois plus de nicotine. D’autre part, la nature de l’exposition est très différente entre fumée active et fumée passive. Alors que le fumeur actif aspire la fumée concentrée par intervalle, le fumeur passif aspire sans arrêt la fumée ambiante diluée. Enfin, la composition de la fumée passive se modifie rapidement dans le temps. On peut naturellement faire des calculs qui donnent l’équivalent du nombre de cigarettes qu’il faut fumer pour avoir la même quantité *pour une substance spécifique* (par exemple la nicotine) que celle que l’on respire lorsque l’on est exposé à un air ambiant contenant telle ou telle densité de cette substance par m3. Une mesure plus fiable est la mesure du taux de cotinine dans l’organisme. On peut traduire cette mesure en terme de risque accrû de maladies, par exemple risque de maladies cardio-vasculaires. »
GA 

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