Pour qu’un collégien se mette à la pratique du tabagisme il faut qu’il y ait été incité, par l’exemple des enseignants ou de la famille, par ses pairs ou par une publicité mettant en valeur l’acte de fumer

• L’enseignant a un devoir d’exemplarité confirmé par la circulaire du 29 novembre 2006 [1]
• La publicité et la propagande en faveur du tabac sont encadrées par le code de la santé publique. L’arrivée prochaine des paquets neutres supprimera le dernier créneau de publicité qui permet encore aujourd’hui de présenter ce produit dans des emballages séduisants.

Si le tabagisme est très présent en milieu scolaire, c’est d’abord parce qu’il est interdit de vendre du tabac aux mineurs et que braver l’interdit est une constante du rite de passage à l’âge adulte. Si, par ailleurs, les adultes minimisent les dangers du tabac et si ceux qui ont en charge de contrôler la bonne application des lois en banalisent les infractions, il se trouvera toujours un copain prêt à exhiber avec délectation un emballage attractif et à en offrir le contenu aux « plus petits »

Le tabagisme en milieu scolaire est donc principalement dû à la négligence, voire à la complicité des adultes. Il est également entretenu par les fabricants de cigarettes qui multiplient les messages directs ou subliminaux de nature à donner un maximum d’attractivité à leurs produits : Vivement les paquets neutres !

Vous pourrez lire avec intérêt les chroniques n° 13 et 14 du Docteur MESNY (membre de notre comité scientifique) qui traitent de la problématique du tabagisme chez les adolescents.