Actualités
-
ParisObs consacre un dossier au sevrage - 09/11/2004
-
Philip Morris, une nouvelle fois condamné - 05/11/2004
-
DNF et le CNCT font condamner Philipp Morris - 05/11/2004
-
Le vaccin antitabac en test aux Etats-Unis - 03/11/2004
-
La réélection de Bush favorise les cigarettiers - 03/11/2004
-
Panorama de presse : label sans tabac - 27/10/2004
-
Dossier spécial Tabac dans La Parisien - 26/10/2004
-
Les lycées mènent aussi une guerre contre le tabac - 26/10/2004
-
La France entre en zone non-fumeur - 26/10/2004
0 ...
2295
|
2310
|
2325
|
2340
|
2355
|
2370
|
2385
|
2400
|
2415
... 3525
Les cardiologues font appel aux généralistes
La prévention est l’outil principal pour lutter contre les maladies cardiovasculaires" : c’est le message que ce congrès a transmis aux quelque 400 cardiologues et chercheurs conviés eux-mêmes à relayer l’information auprès des corps médical et para-médical.
Le rôle de ces derniers « reste déterminant dans l’éducation aux règles de santé et d’hygiène », selon le professeur Daniel Thomas, président de la FFC. Ainsi, si les médecins généralistes prenaient le temps d’informer leurs patients fumeurs des risques qu’ils encourent, ils doubleraient le taux de sevrage spontané, soit 400.000 personnes au lieu de 200.000 chaque année.
Ce congrès a aussi mis en avant l’intérêt d’un traitement global, et non plus isolé, des divers facteurs de risques cardiovasculaires : tabac, hypertension, cholestérol, diabète, obésité et sédentarité.
Cette approche générale est non seulement nécessaire à la prévention des maladies cardiovasculaires - qui se traduit par une amélioration globale de l’hygiène de vie - mais elle permet également de réaliser une estimation beaucoup plus fiable des risques encourus par les patients.
« Avec près de 180.000 décès par an, les maladies cardiovasculaires représentent aujourd’hui la première cause de mortalité en France (34%) », insiste le professeur Thomas.
La FFC rappelle notamment qu’en cas d’accident cardio-respiratoire, chaque minute compte. Aujourd’hui, seuls 6 % des Français connaissent les premiers gestes de secours. Si toute la population était formée - formation de trois heures offerte par la FFC -, 20 à 25% des accidentés seraient sauvés.