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Les buralistes toujours au coeur du débat 
# Dans sa série consacrée aux lobbies « cauchemar de Raffarin » la Tribune évoque aujourd’hui les buralistes qui « font tousser Matignon ».
Le journal qui revient sur la décision d’étaler la hausse du tabac dans le temps, prise « au nom du réalisme politique », estime néanmoins que la disposition budgétaire « rate une partie de son objectif et ne satisfait personne ». Rappelant les « énormes compensations » consenties aux buralistes après la décision d’augmenter de 20% le prix du tabac, le journal voit dans le moratoire fiscal de quatre ans décidé ensuite « une mesure qui risque de nuire une fois de plus à la lisibilité de la politique de Matignon » et qui « paraît peu en phase avec la priorité donnée par Jacques Chirac à la politique de lutte contre le cancer ». Le quotidien économique qui considère qu’à la veille des élections régionales la mobilisation d’une profession qui s’adresse à 11 millions de consommateurs « peut avoir des effets dévastateurs » mentionne « la pirouette fiscale » plaidée de ce fait par Alain Lambert devant les sénateurs et « destinée à afficher une mesure apparemment moins lourde ». Une mesure « d’affichage seulement » assure la Tribune qui juge que « sur l’année la hausse restera à peu près identique lorsque les industriels du tabac, qui devaient accepter de l’étaler, l’auront intégralement répercutée ».
« Terminé l’effet pédagogique de la hausse du prix des cigarettes ! Oubliées les vertus d’une augmentation dissuasive ! Le choc psychologique qui devait être déclenché par le renchérissement sera considérablement amoindri. Et la mesure perd en efficacité » commente Gilles Bridier qui relève que quoiqu’il en soit les buralistes restent mobilisés et que « la priorité donnée à la politique de santé pour justifier une augmentation du prix des cigarettes en a pris pour son grade ». Toutefois, conclut le journaliste, « le dossier n’est pas clos car les buralistes eux estiment avoir été grugés et « sont excédés » selon les termes de René Le Pape. Le journal qui en encart fait des rapprochements entre « cigare et politique » rappelle la décision de l’UDF de participer à la manifestation des buralistes avec, au final, devant leur refus de « toute récupération politique » la présence de trois députés UDF seulement, dont André Santini, à la manifestation. Et cette analyse du quotidien « Faut il que le pouvoir d’influence prêté à la corporation (…) soit grand et sa capacité de nuisance redoutée pour qu’ils parviennent ainsi à déstabiliser jusqu’à la majorité parlementaire ».