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Le sevrage tabagique
Dans sa chronique du Figaro intitulée « l’œil… » Bertrand de Saint Vincent affirme que « Fumer tue, mais arrêter, c’est tuant ». Le chroniqueur qui évoque les avertissements inscrits sur les paquets de cigarettes avec « chacun sa menace » parle de « feu nourri sur les fumeurs » qui « ont intérêt à rester couchés s’ils ne veulent pas s’éteindre « prématurément » ». Observant que « devant tant de dangers, les plus raisonnables prennent la décision d’arrêter », B. de Saint Vincent souligne que dès lors « leur vie vire au combat de jour comme de nuit » avec perte de sommeil, cauchemars, sautes d’humeur, agitation et irritabilité et que « certains se mettent à boire d’autres à manger » pour prendre « de toute façon (…) au minimum trois kilos ». Le journaliste qui précise qu’ils ont été informés que « la nicotine, (…) une drogue » arrive en huit secondes au cerveau, assure qu’ils « découvrent qu’il faut bien plus longtemps pour s’en défaire ». Et cette conclusion « au bout de quatre mois, les plus fragiles traversent une phase de dépression : ils viennent d’apprendre que leur espérance de vie s’est allongée de sept ans ».
Le Figaro magazine fait état pour sa part d’une analyse américaine publiée dans le Journal of Consulting and Clinical Psychology qui montre qu’hommes et femme ne sont pas égaux devant le sevrage tabagique. D’après le journal, pendant les six premiers mois « tout va bien » chaque sexe « profite des effets bénéfiques d’un patch à la nicotine » mais « au bout d’un an la proportion d’hommes ayant cessé de fumer est significative alors que celle des femmes est à peu près identique à celle de la population placebo ».