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« La hausse des prix, c’est bon pour la santé ! »
Le Parisien du 15 qui estime en titre que « la hausse des prix c’est bon pour la santé » signale qu’ en effet d’après un sondage de l’institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) « 67% des fumeurs affirment que le prix est bien la raison principale qui les incite à arrêter de fumer loin devant la peur de tomber malade (47%) ou l’interdiction de fumer dans certains endroits 1% ».
Par ailleurs, 65% des fumeurs « avouent qu’ils n’auraient jamais commencé à leur époque si le paquet avait été aussi cher ». Un médecin spécialiste se réjouit « n’en déplaise aux débitants de tabac et aux fabricants, frapper les fumeurs au niveau de leur porte feuille a bien un impact positif sur leur santé ».
Le journal voit aussi une « bonne nouvelle » dans le fait que 16,3% des fumeurs aient arrêté au cours de l’année écoulée contre 9,2% en 1999 et que « 73,2% des jeunes de 15-24 ans reconnaissent avoir arrêté en raison de la hausse des prix ». Le journal qui interroge « vrai changement de comportement ? » livre la réponse du directeur de l’Inpes « c’est une première tendance (…) on est sur la bonne voie.
Les appels au numéro de Tabac info service (…) ont été multipliés par sept en quelques mois. Les fabricants de patchs et d’autres produits de substitutions nous affirment que leurs ventes ont fait des bonds impressionnants ».
Libération, qui fait également état « d’embouteillage dans les services de sevrage » estime que « les consultations tabacologiques n’ont pas été assez renforcées pour faire face à l’afflux de fumeurs ». Soulignant que les consultations de sevrage « explosent » et que le standard de Tabac info service « est pris d’assaut », le journal note qu’il n’y a que 395 consultations de tabacologie en France et que selon le Pr Lagrue « il en faudrait dix fois plus . Suit un reportage à Tabac info service où l’on apprend notamment que seules trois méthodes d’arrêt sont validées par les autorité sanitaires : substituts, Zyban et thérapies cognitives et comportementalistes, que sur 10 appelants 9 veulent « juste s’informer », que la plupart ont entre 30 et 50 ans et que selon une écoutante, les adolescents sont plutôt auteurs « d’appels polluants à propos du message « fumer rend impuissant » ». Deuxième étape : le suivi personnalisé chez un tabacologue : moments d’une consultation ou le rendez vous dans « un gros centre de sevrage » à l’hôpital Chenevier de Créteil (2500 à 3000 consultations par avec trois mois de délai d’attente). A noter aussi un point sur la méthode Allen Carr « bible que les ex fumeurs offrent aux fumeurs ». D’après le journal cette méthode « tente de désamorcer la peur de l’accro au tabac. Et ça marche ».