Le tabac est une plante et, à ce titre, participe à l’équilibre biologique en absorbant le dioxyde de Carbone (CO²) pendant qu’elle est en vie. Lorsque le tabac est brulé, il restitue à peu près la même quantité de CO² que la plante vivace avait absorbée. Il n’est donc pas judicieux de comparer les productions de gaz carbonique par la cigarette et par les moteurs d’automobiles.

Par contre, la combustion du tabac (comme du charbon) dégage du monoxyde de Carbone (CO) qui est un poison inodore, incolore et très dangereux. Une fois aspiré, il traverse la paroi qui sépare les poumons de la circulation sanguine. Arrivé dans le sang, il se lie à l’hémoglobine et bloque son activité. Or, le rôle essentiel de l’hémoglobine est d’amener l’oxygène des poumons vers le reste du corps. Ainsi, l’aspiration de monoxyde de carbone réduit la quantité d’oxygène nécessaire pour le fonctionnement du cœur, du cerveau et des muscles.

Il faut noter que la fumée dans l’air ambiant contient aussi du CO.

Il faut enfin remarquer que la combustion du tabac est, de tous les polluants d’intérieur, le facteur de pollution de l’air ambiant le plus important. Les particules fines de fumée solides qui pénètrent dans les poumons sont particulièrement toxiques et contiennent des substances cancérigènes.