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La culture du tabac provoque des désastres sanitaires
Fumer tue. Cultiver le tabac aussi. Plus de 7 millions de tonnes de feuilles de tabac sont produites chaque année dans le monde. L’activité s’étend sur des millions d’hectares. Mais la sécurité des ouvriers agricoles n’est pas assurée. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) le dénonce dans son dernier rapport ( en anglais, consultable sur site
Les résultats de cette monoculture ne se font guère attendre. Les sols s’appauvrissent et les plantes sont moins protégées contre les maladies. Le recours aux produits chimiques devient alors nécessaire. Certains pesticides controversés sont toujours vendus dans les pays à faibles et moyens revenus. Ce sont justement ceux-là qui cultivent encore le tabac. DDT et autres pesticides organochlorés sont donc librement accessibles.
Au Kenya, un agriculteur sur quatre est empoisonné aux pesticides. En Malaisie, c’est un tiers des ouvriers du tabac qui sont concernés.
Et les dégâts ne s’arrêtent pas là. Au-delà des champs, ce sont les villages alentour qui subissent les nuages de produits chimiques et consomment des viandes contaminées. Femmes enceintes, enfants et personnes âgées font aussi les frais de cette imprudence. 10 à 14 % des enfants dont les parents cultivent un champ de tabac ratent l’école pour les aider.
Les effets des pesticides organochlorés sur la santé humaine sont bien connus. C’est même pour cela que le DDT a été interdit dans de nombreux pays. Maladies neurologiques, comme Parkinson, mais aussi troubles psychiatriques (dépression, anxiété, suicide) sont plus fréquents chez les personnes exposées. Les cultivateurs ne font pas exception.
Source : Pourqouidocteur.fr