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La BPCO, l’autre conséquence du tabac
"Il y a dix ans, les lettres de BPCO ne disaient pas grand-chose au commun des mortels. Et ce problème ne constituait pas une préoccupation majeure pour le corps médical. Depuis, la bronchopneumopathie chronique évolutive (c’est son véritable nom) est reconnue comme un véritable fléau, qui touche 3,5 millions de personnes en France, entraîne 800 000 hospitalisations par an et est responsable de 16 000 morts chaque année... soit trois fois plus que les accidents de la route. La Journée mondiale du mercredi 16 novembre sera donc une occasion supplémentaire de rappeler qu’il est possible de prévenir cette maladie. Il suffit de ne pas fumer.
En dix ans, d’importants progrès ont été réalisés. D’abord, la généralisation de la mesure du souffle. Le déficit respiratoire lié à cette obstruction des bronches s’évalue par un examen simple, « l’exploration fonctionnelle respiratoire », qui permet le diagnostic, la prise de conscience des malades et le suivi de la BPCO. Malheureusement, aujourd’hui encore, les deux tiers des personnes qui sont essoufflées, qui toussent et qui ont des expectorations ne vont pas consulter leur médecin et ignorent donc qu’elles sont atteintes de cette maladie qui progresse inexorablement. « L’essoufflement apparaît alors que la capacité respiratoire a déjà diminué de moitié ! » rappellent les professeurs Gérard Huchon et Nicolas Roche, pneumologues.
Et bien que le responsable de 90 % des cas ait été clairement identifié, le tabac est plus souvent associé au cancer du poumon qu’à l’insuffisance respiratoire.[...] "