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L’étude qui casse l’efficacité des substituts nicotiniques

Une récente étude du chercheur Français Jean-Pol Tassin démontre que les substituts nicotiniques ont peu d’effet sur le sevrage tabagique.

Naturellement, tous les travaux font progresser la connaissance des dépendances aux drogues, et on peut regretter que les travaux sur le tabac se soient jusqu’à présent surtout intéressés à la nicotine comme celui du Jean-Pol Tassin. Cependant cette étude permet également de découvrir l’efficacité des inhibiteurs de monoamine oxydase. (imao)

Concernant les échecs du sevrage, ils sont surtout dus, quelle qu’ait été la méthode de sevrage utilisée, au fait qu’arrêter de fumer ne dépend pas seulement d’un médicament, mais surtout d’un travail sur soi pour comprendre les mécanismes psychologiques de sa consommation, mettre en place un changement de vie, des stratégies de défense contre la rechute et accepter si nécessaire de se faire aider. Les substituts nicotiniques facilitent la période de désaccoutumance à la cigarette, ils ne sont pas suffisants. Pour preuve les centaines de milliers de fumeurs qui ont pu arrêter seuls, car leur motivation avait été suffisamment mûrie avant de prendre la décision d’arrêt.

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