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L’Etat vient en aide aux buralistes.
L’AFP qui se penche sur la situation des buralistes estime qu’« ils sont gagnants même si leurs ventes baissent ». L’agence souligne qu’en effet selon Renaud Dutreil, secrétaire d’Etat au commerce, « les aides gouvernementales vont leur permettre d’augmenter leurs revenus liés au tabac pendant plusieurs années de suite par rapport à 2002 quelque soit le niveau de leurs ventes de tabac ». Revenant sur les aides prévues, l’agence souligne que le secrétaire d’Etat a présenté douze cas de figure, où une fois les aides versées, le revenu du buraliste augmentait par rapport à 2002 ; avec dans un seul cas, celui du petit buraliste dont les vente auraient baissé en 2003 de 50%, une perte de 3,5%. Ainsi a-t-il démontré que si le chiffre d’affaire du buraliste chute de 20% son revenu aide comprise augmentera de 8 à 15%, qu’il augmentera de 6 à 12% si son CA tabac chute de 35%, et de 3 à 8% si son CA tabac chute de 50% (hormis le cas du petit buraliste). M . Dutreil a indiqué que ces aides seront maintenues « plusieurs années (…) tant que cela sera nécessaire pour que les buralistes réussissent leur mutation en augmentant leurs ventes hors tabac ». L’agence qui précise qu’actuellement les ventes hors tabac s’élèvent à 40%, note que le montant global du plan n’est pas encore chiffré, mais que selon le secrétaire d’Etat il devrait être un peu supérieur aux 150 millions d’euros évoqués début octobre. Elle souligne aussi que le secrétaire d’Etat a réaffirmé que la hausse des taxes votée cette année serait appliquée en janvier.
D’après France Soir, « les fumeurs ne grattent plus ». Le journal explique que « conséquence de la hausse du prix des cigarettes, la vente de jeux et des confiseries est en chute libre chez les buralistes ». Un constat fondé sur des témoignages recueillis auprès des débitants.
L’AFP et France Soir assurent que « Raffarin a écarté Sarkozy des négociations avec les buralistes » lors d’une réunion qu’il a présidée vendredi et que c’est en compagnie de son seul secrétaire d’Etat au commerce qu’il a reçu la délégation conduite par René Le Pape. D’après France Soir « le Premier ministre, malgré les dénégations de son entourage, ne semble guère apprécier « l’empressement » du ministre de l’Intérieur à traiter le dossier ». L’AFP qui dans une seconde dépêche rapporte que cette information a été démentie par Matignon, indique que selon « un proche du Premier- ministre » « Nicolas Sarkozy n’a pas été évincé de cette réunion » qui était « axée sur le volet économique et financier » et non sur la « sécurité ». A noter que le Canard Enchaîné commente à sa façon le « coup de tabac entre Raff’ et Sarkozy ».
Sous le titre « Mégotage » le Canard Enchaîné considère à la Une que JP Raffarin en « une offensive mal calculée et une reculade bâclée » a « réussi à se mettre à dos à la fois les buralistes, les fumeurs et les partisans de la guerre au tabagisme même s’il en « fait désormais des tonnes » pour les premiers. Le journal affirme que les fumeurs qui n’ont pas l’intention d’arrêter ne sont pas satisfaits de « cette nouvelle attaque au porte monnaie » et que les « fumeurs sensibles au plan anticancer et au fait que le gouvernement s’inquiète de leur santé » se sentent « floués » car ils ont « vite compris que les préoccupations sanitaires de Raffarin étaient aussi comptables ». Quant aux « pourfendeurs du tabagisme » poursuit l’hebdo, ils sont « tout aussi affligés après la reculade du Premier ministre, de se voir confirmer qu’aux enjeux matériels s’ajoutaient les enjeux électoraux », et ce quand « les propres amis de Raffarin sont atterrés par tant d’impéritie » et notamment qu’il ait pu ignorer que « dans la France profonde le tabac du coin qui généralement vote à droite (et parfois un peu plus) est un considérable relais d’opinion ». Conclusion du journal sur le fait que « pour essayer de rattraper le coup » JP Raffarin fait « de nouvelles concessions financières aux buralistes » ce qui va le conduire « à dépenser une bonne partie de ce qu’il espérait gagner ». « Bref du mégotage (…) qui ne satisfait personne » commente le Canard.