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Interdiction de fumer et mode de vie 
« Alcool, cigare : A la recherche d’un accord parfait » titre le supplément LE FIGARO ET VOUS qui estime que « le territoire réservé aux saveurs corsées distillées par le cigare et les alcools (...) semble vraiment vaciller sous les coup de boutoir d’une société moderne qui édicte, restreint et promulgue comme encyclique ce qui est bon ou non pour l’individu ». Le journal qui reconnaît que « certes l’enfer comme le paradis ne sont pas toujours pavés de bonnes intentions » juge néanmoins que « c’est à chacun de trouver sa propre voie entre passions quelque peu sulfureuses et raison » . Considérant que « le sens de la mesure permet de s’élever jusqu’à un univers de sensations rares », le quotidien note que pourtant avec l’interdiction de fumer dans les lieux publics, « les explorateurs du goût (...) vont bientôt pouvoir se compter » car il faudra déguster à la maison ou au fumoir. Affirmant « qu’il y a du maccartisme militant à vouloir chasser des lieux publics, même réservés à cet usage, les membres du barreau de chaise » lesquels « dégustent et ne fument pas, n’inhalent pas la fumée et s’exposent d’ailleurs à un risque minoré de moitié par rapport au fumeur de cigarettes », le quotidien souligne néanmoins « qu’ aucune plaidoirie ne vaudra face au réquisitoire de santé publique qui veut que l’on n’expose pas un membre du personnel, même consentant, aux fumées (...) d’un club d’amateurs de cigares réuni dans une salle privatisée ». D’après Le Figaro et Vous, il faudra donc choisir de déguster à la maison ou de faire le service soi même, et les clubs de cigares qui s’en sont émus ont sans doute tort car c’est une occasion de « jauger leur motivation et de se compter entre vrais aficionados ». Suit un développement sur les alcools et cafés qu’il convient de boire avec le cigare.
A noter un encadré sur Don Alejandro, 87 ans, « pape du cigare » de Cuba, en tournée européenne à Paris. Affirmant fumer « deux à trois cigares bien faits chaque jour », il assène « Si c’était dangereux, il n’y aurait pas tant de centenaires à Cuba ».