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Il est trop facile, pour certains, de mettre sur le dos de la loi anti-tabac la baisse de fréquentation de restaurants  Imprimer la question

Ne pensez-vous pas qu’il est trop facile pour certains de mettre sur le dos de la loi anti-tabac la baisse de fréquentation de restaurants que l’on peut constater depuis son entrée en vigueur, alors que parallèlement et exactement dans la même période, les prix des produits alimentaires explosent. Les médias ne cessent de le répéter, chiffres à l’appui. La télévision nous montre des reportages effectués dans certains restaurants contraints de servir à leur clients des portions AU GRAMME PRES, ce qui ne s’était jamais vu. Ou alors, d’augmenter leurs prix en conséquence.

A mon avis, c’est la raison principale pour laquelle les restaurants souffrent d’une baisse de fréquentation. Le pouvoir d’achat touche tout le monde. Et il n’y a pas que les restaurants qui sont concernés : c’est la même chose pour les déplacements, les voyages, les vacances, etc.

Donc, rendons à César ce qui appartient à César...

Réponse :

Nous ne possédons pas d’information confirmant une éventuelle baisse de fréquentation des restaurants.

Toutefois, si cette éventualité se confirmait, ce qui n’est pas notre ressenti, la conjoncture économique et les différentes raisons que vous invoquez pourraient parfaitement concourir à un tel effet.

Il ne faut cependant pas minimiser l’effet « tabac interdit » sur la fréquentation des cafés, mais il ne faut pas, non plus l’amplifier car cela pourrait entrainer certains cafetiers, guidés par une confédération des buralistes irresponsable, vers la politique du pire qui les priverait pour longtemps de l’apport nécessaire de la clientèle des non-fumeurs. Il serait, en effet, suicidaire que soit reproduite la même erreur stratégique commise par un syndicat de la restauration qui, en incitant ses adhérents à bafouer la loi Évin, a contraint les pouvoirs publics à modifier le décret du 29 mai 1992.

Fumer n’est désormais plus une pratique socialement valorisante et l’immense majorité des Français n’entend pas revenir en arrière sur cette révolution culturelle.

GA 

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