Il s’agit là du combat le plus important que mène DNF depuis 40 ans. Il a certes obtenu des avancées importantes, mais sans jamais pouvoir s’appuyer sur le soutien effectif d’une population qui, trop souvent, attend que l’on fasse pour elle les démarches élémentaires qu’elle devrait entreprendre elle même. On ne doit pas accepter de subir le tabagisme passif dans ces lieux sans le reprocher à ceux qui le permettent, cafetiers, restaurateurs. On de doit pas, non plus, accepter d’être éconduits par ces responsables sans en avertir les pouvoirs de police qui ont pour mission de faire respecter la loi.

C’est dans ces conditions de laxisme général que les tribunaux de première instance, voire d’appel, arrivent à prendre des décisions incohérentes. Il a fallu que DNF aille jusqu’à la Cour de cassation pour revenir à une notion élémentaire de civisme et de santé publique que 24 décisions de justice avaient ridiculisée.

Ceux qui ne souhaitent pas intervenir directement doivent au minimum donner leur voix à DNF pour qu’elle puisse défendre leurs intérêts.