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Fumer au volant entraîne une exposition extrêmement élevée au tabagisme passif
CHEST : Fumer au volant entraîne une exposition extrêmement élevée au tabagisme passif
D’après la présentation effectuée lors du congrès annuel de l’American College of Chest Physicians Selon des chercheurs de la Harvard School of Public Health, située à Boston (États-Unis), fumer au volant entraîne une exposition extrêmement élevée au tabagisme passif, avec des concentrations supérieures à celles enregistrées dans les bars avant la loi antitabac. Ils ont présenté les résultats de leurs travaux lors du congrès CHEST, qui s’est tenu en octobre à Chicago (États-Unis).
Les chercheurs ont ainsi effectué une revue systématique de la littérature, à l’aide des données des bases PubMed et Web of Science, en janvier 2013. Sur 202 articles, les investigateurs en ont identifié 12 qui répondaient aux critères d’inclusion. Les marqueurs atmosphériques les plus fréquemment évalués étaient les particules PM2,5 attribuables au tabagisme passif ; une étude a évalué le taux de nicotine dans l’air. La gamme de concentrations des PM2,5 constatées dans l’ensemble des études présentant au moins une fenêtre complètement ouverte s’étendait de 34 ug/m3 à 506 ug/m3 (de 705 ug/m3 à 5 280 ug/m3 pour la fumée secondaire).
Dans les études présentant des fenêtres fermées, la gamme de concentrations des PM2,5 variait de 529 ug/m3 à 3 850 ug/m3 (de 705 ug/m3 à 13 150 ug/m3 pour la fumée secondaire). Les chercheurs ont noté que les concentrations relevées dans les voitures dépendaient de la climatisation, du nombre de fenêtres ouvertes, de la surface d’ouverture de chaque fenêtre et de la vitesse du véhicule. Parmi les indices biologiques, la cotinine était le marqueur le plus couramment utilisé pour mesurer l’exposition.
« Bien que l’ouverture des fenêtres ou la climatisation dans les voitures puisse diminuer les effets du tabagisme passif, ces facteurs ne les éliminent pas entièrement, » ont expliqué les investigateurs de Harvard.