Actualités
-
« Nicotine et cœur : vive les substituts ! » - 30/10/2003
-
3ème position du tabac dans les 20 heures de TF1 - 30/10/2003
-
Etats-Unis : RJR Reynolds annonce de lourdes pertes - 29/10/2003
-
Le lobby des cigarettiers au coeur de la République - 29/10/2003
-
Télévision : Cinq candidats au télé-sevrage - 28/10/2003
-
Jeunes : L’image de la cigarette se dégrade - 28/10/2003
-
« Les dessous de la lutte antitabac » - 28/10/2003
-
Buffet-Crampon : Une entreprise modèle - 27/10/2003
-
Irlande : Nouvelle législation controversée - 24/10/2003
0 ...
2805
|
2820
|
2835
|
2850
|
2865
|
2880
|
2895
|
2910
|
2925
... 3525
Fermeture de l’usine Altadis : réaction de M. Raffarin
Suite à l’annonce mercredi dernier de la fermeture de l’usine de cigarettes lilloise Altadis, M. Raffarin a annoncé lors de sa conférence de presse du jeudi 24 juillet, qu’il proposerait un « contrat de site » à la région Nord-Pas-de-Calais, informe Le Monde. « Une procédure que nous avons développée avec Metaleurop et qui peut s’appliquer sur plusieurs territoires blessés par la fermeture d’usines » précisait-il encore après l’annonce du plan social d’Altadis. Le premier ministre s’est aussi dit « choqué par cette décision et la dimension politique qu’elle a voulu prendre puisqu’il a été sous-entendu que la politique de lutte contre le cancer était en opposition à la lutte pour l’emploi, une dialectique que je refuse ».
Quant au comité d’entreprise de l’usine franco-espagnol Altadis à Séville, il a annoncé des mesures de protestation « très musclée » contre le projet de fermeture de ce centre en 2005, écrit l’AFP. « Nous devons éviter la fermeture » de cette usine, « la plus ancienne fabrique de cigarettes au monde » qui emploie 233 personnes a expliqué la présidente de ce comité, Josefa Medrano. Le plan présenté par Altadis est un « coup dur et une folie. Il est regrettable que cette entreprise investisse dans la destruction d’emplois plus que dans la création de postes de travail » ajoute t-elle dans l’agence. L’usine du cigarettier a l’intention de supprimer 1 276 emplois (533 en France et 743 en Espagne). Altadis, qui veut préserver sa compétitivité, a justifié son projet par le déclin « structurel » de la consommation de tabac attribué aux politiques de santé et à la hausse de la fiscalité.