Il n’est pas dans les habitudes françaises de conditionner l’accès aux soins à des considérations faisant référence à la responsabilité individuelle, tant pour des faits d’auto-mutilation que pour les coûts anormalement excessifs occasionnés à la société.

Il existe cependant des exemples de facturation de ces coûts aux individus, notamment dans le cadre du secours en montagne. Toutefois, s’agissant d’un état de dépendance qui pendant longtemps a été, et est toujours plus ou moins, favorisé par l’État, ce dernier risquerait fort de voir sa responsabilité mise en cause.