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Critiques « Tabac, la conspiration »
’AFP et plusieurs journaux annoncent la sortie en salle aujourd’hui du documentaire de Nadia Collot « Tabac : la conspiration ».
D’après l’AFP, ce film se veut « un document impitoyable » qui « dénonce les agissements de l’industrie du tabac depuis plus d’un demi siècle ». L’agence qui souligne que le tabac risque de faire un milliard de morts au XXIème siècle, indique que la réalisatrice , ancienne fumeuse et fille d’un fumeur décédé d’un cancer du poumon, « livre un documentaire militant remontant notamment aux déclarations mensongères de l’industrie du tabac dès les années 50 ». Dans une seconde dépêche l’AFP observe qu’un demi siècle plus tard, un responsable de BAT interviewé par Nadia Collot parle de « pseudo sciences » à propos des risques du tabagisme passif alors que pourtant l’américain Philipp Morris aurait connu dès 1982 les risques du tabagisme passif grâce à des expériences faites sur des rats par un laboratoire allemand travaillant discrètement pour la compagnie. Evoquant « l’autre versant de la stratégie des fabricants de tabac » qui est l’utilisation du cinéma pour valoriser l’image de la cigarette, l’agence note que le reportage dénonce aussi la stratégie menée en Afrique où l’on voit de nombreux enfants cigarette à la bouche, des « cigarettes de contrebande moins chères que l’eau », et où un fabricant à a créé la marque « Visa » destinée aux adolescents rêvant d’immigrer en Occident.
LE MONDE indique que « ce documentaire à charge présente l’industrie du tabac comme une mafia mondialisée » et brosse « un panorama terrifiant des méthodes d’une industrie dont les produits sont potentiellement meurtriers ». Pourtant d’après le quotidien, si les faits rapportés sont « souvent scandaleux (..) leur présentation manque cruellement de rigueur (reconstitution fictionnelle, entretiens sous anonymat, documents brièvement présentés de manière fractionnelle, « manipulation de chiffres spectaculaires sans contexte ») ce qui est « d’autant plus dommage que l’essentiel des faits a été rendu public aux Etats-Unis dans les années 90 ».
L’HUMANITE qui juge « dommage que la réalisatrice n’hésite pas à reconstituer certaines scènes avec des acteurs », relève que si « les faits sont irréfutables » on aurait toutefois « aimé un maximum d’objectivité face à un sujet aussi grave ».
Pour LA CROIX « le film se regarde comme un thriller » qui « livre des images sans concession pour dénoncer les pratiques peu avouables des fabricants de cigarettes, en particulier leur stratégie ». Le journal note que ce film qui avait été diffusé sur France 2 dans une version courte il y a trois mois - (voir revue de presse du 19 janvier) - a été prolongé d’une demi-heure pour sa sortie en salles.