Actualités
-
Avant 20 ans l’organisme fragile face au cancer - 07/12/2005
-
Fumophobe contre fumophile ? - 05/12/2005
-
Pas à pas, une entreprise sans tabac - 02/12/2005
-
L’OMS ne recrute plus de fumeurs - 02/12/2005
-
Tabac espagnol - 30/11/2005
-
Vaccin anti-tabac - 30/11/2005
-
Incidence du tabagisme passif sur les infarctus - 29/11/2005
-
Les fruits et légumes contre le tabagisme passif - 29/11/2005
-
New -York durcit sa croisade antitabac - 29/11/2005
-
Philipp Morris perd en appel - 29/11/2005
-
BAT : situation financière - 28/11/2005
0 ...
1920
|
1935
|
1950
|
1965
|
1980
|
1995
|
2010
|
2025
|
2040
... 3525
Comment devient-on dépendant à la nicotine ?
# Les chercheurs savent peu de choses de la dépendance tabagique. Une seule certitude : la nicotine est impliquée dans ce mécanisme. Cette molécule possède un atout biologique qui lui permet de se fixer à des protéines présentes à la surface des cellules nerveuses, les récepteurs nicotiniques à l’acétylcholine. En présence de nicotine, ces récepteurs qui sont en fait des canaux s’ouvrent. S’en suit alors une cascade d’évènements qui aboutissent à la libération d’une hormone, la dopamine, dans une région précise du cerveau : le noyau accumbens. Comme l’alcool, le cannabis, la cocaïne ou encore l’héroïne, la nicotine est une drogue qui stimule « le circuit de la récompense » et procure ainsi une sensation de satisfaction. La dopamine ne porte d’ailleurs par pour rien le joli surnom d’ hormone du plaisir… Les recherches en cours suggèrent qu’elle ne serait pas la seule hormone en jeu. Bien que, les avancées de la recherche dans ce domaine soient considérables, la dépendance au tabac demeure encore bien mystérieuse.
Lors du sevrage tabagique, le corps « réclame » sa dose de nicotine pour satisfaire cette sensation de bien être : c’est le manque. La dépendance s’explique par des phénomènes purement biologiques. Pour autant, il ne faut pas négliger le rôle de l’environnement qui entoure le fumeur. Les gestes et les petites habitudes associés à la cigarette sont perçus par notre cerveau comme autant de signaux capables de provoquer une envie irrépressible de fumer.