Ces restaurateurs qui disent non à la cigarette  

Sous le titre « Ces restaurateurs qui disent non à la cigarette » LE PARISIEN DIMANCHE indique qu’au moment où « le gouvernement vient de renoncer à l’interdiction totale de fumer dans les restaurants, de plus en plus d’établissements lancent des initiatives individuelles ». Gros plan du journal sur la formule « samedi soir sans tabac » initiée par un restaurant de l’Essonne. Le « jeune patron dynamique » « clame » « puisque personne ne veut prendre ses responsabilités nous on lance le débat ». Notant qu’il est pour l’interdiction générale du tabac afin d’améliorer l’accueil des clients et les conditions de travail des salariés mais aussi parce que l’actuelle loi Evin est inapplicable, le quotidien observe qu’en effet sur 13 000 établissements recensés en région parisienne seuls 200 à 250 disposeraient de zones réellement non fumeur. D’après le journal, le samedi n’a pas été choisi au hasard et le chef confie « c’est la soirée où nous avons le plus de fumeurs (…) malgré les systèmes d’aérations les volutes se diffusent. Je sais bien que ça ne plaira pas à certains habitués mais ne pas bouger pour ne pas froisser c’est un mauvais calcul ». Le Parisien qui révèle que sur les 3 groupes de fumeurs qui ont passé la porte samedi, pas un n’a rebroussé chemin, note qu’un autre restaurant de l’Essonne, devenu totalement non fumeur depuis novembre, n’a eu que 4 refus. Conclusion sur la charte qualité de l’accueil des non fumeurs qu’a signée Droit des Non Fumeurs avec six établissements d’Ile de France.

A noter un encadré évoquant plus de « 200 adresses non fumeurs ». Le président de l’association Droit des Non Fumeurs qui parle de « parcours du combattant » pour trouver un resto non fumeur, affirme qu’il faut au moins « dix à douze tentatives » pour qu’un client trouve « par hasard » un tel établissement. Expliquant que du coup avec un réseau de bénévoles il a rédigé un guide interactif des restos totalement non fumeurs, le journal indique qu’il en recense 800 en France dont 200 à 250 en région parisienne. Selon lui « dans les premières semaines, le chiffre d’affaire peut diminuer jusqu’à 15%. Mais dans les trois à six mois, les non fumeurs reviennent toujours compenser cette baisse ».