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« Bars sans clopes, pas gagné »
« Bars sans clopes, pas gagné » titre PARIS OBS ILE DE FRANCE. Visite au Lémoni café, à deux pas de la place des Victoires, l’une des 66 brasseries cafés ou restaurants qui ont demandé le label « 100% sans tabac » mis en place par la Ville de Paris et le syndicat des hôteliers restaurateurs cafetiers et traiteurs. Le patron déclare « Si j’ai perdu en tout quatre clients fumeurs, j’ai surtout attiré une nouvelle clientèle (…) ce label est en harmonie avec mon concept santé. Mais si j’avais ouvert une brasserie, j’aurais réservé une salle fumeurs ». D’après l’hebdo, la grande majorité des établissements qui ont demandé ce label sont des restaurants végétariens ou bio ou encore des salons de thé cosy, une minorité parmi les 13 430 établissements traditionnels de la capitale. Selon une sociologue « Les lieux non fumeurs adaptés aux quartiers de bureaux, s’additionnent aux troquets traditionnels mais ne les annulent pas », alors que pour le président de la Fédération Ile de France des débitants de tabac, les lieux sans tabac sont « de simples sandwicheries bobos » et il ajoute « les cafetiers ne veulent pas passer en non fumeurs car ça fait 30% de chiffre d’affaire en moins ». Toutefois pour Gérard Dubois, président d’Alliance contre le tabac, cette perte de clientèle « n’est arrivée ni à Paris ni dans aucun pays qui a interdit la cigarette dans les lieux publics » mais selon lui « le label de la Ville qui repose sur le volontariat (…) est un échec. Du coup Paris garde une image ringarde pour les étrangers ». Le journal qui affirme qu’à New York les recettes des bars et restaurants avaient augmenté de 8,5% un an après la mise en place de l’interdiction de fumer, note qu’à Paris Le Copreau dans le 15ème avait vu baisser son CA de 50% six mois après être passé en non fumeurs mais que les étrangers « sensibles à l’absence de fumée » ont reconstitué la clientèle. Selon la sociologue « Paris n’échappe pas à la tendance mondiale ». Et elle prédit « Avec le temps, les cafés se constitueront en zones non fumeurs et les terrasses en zones fumeurs. Comme à Los Angeles »
« Un label fumeux ? » interroge le magazine en encadré. Gérard Audureau président de l’association Droits des non fumeurs « fulmine » « L’idée était bonne mais la Ville s’en est complètement désintéressée ». D’après le journal, lui et beaucoup d’autres militants reprochent à la Marie de ne pas faire d’évaluation des établissements labellisés. Précisant que contactée, la Mairie n’a pas souhaité répondre, l’hebdo indique que cela a poussé DNF a établir une liste d’établissements sans tabac (111 adresses consultables sur http: //dnf.asso.fr).