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Augmentation des prix du tabac
Prix de vente
L’AFP et le FIGARO - ECONOMIE signalent que le prix de certaines cigarettes et de tabacs à rouler augmente à partir d’aujourd’hui en fonction d’un arrêté du ministère du budget portant « homologation des prix de vente au détail des tabacs manufacturés en France, à l’exclusion des départements d’outre mer ». D’après les deux médias, cet arrêté porte principalement sur les tabacs fournis par le groupe Altadis. L’AFP précise qu’ainsi les prix de certains paquets de 20 cigarettes Dunhill passent de 5 à 5,20 euros et que ceux de certains paquets de tabac à rouler passent de 5,30 à 5,60 euros.
Dépendance (voir aussi revues de presse de jeudi et vendredi)
« Le Tabac, c’est dans la tête » affirme en titre L’EXPRESS qui souligne à son tour que « des chercheurs de Pasteur ont localisé une zone de la dépendance à la nicotine dans le cerveau » ce qui est « une piste pour des médicaments enfin efficaces ». Assurant que « les scientifiques (…) présupposaient » ce que l’équipe de chercheurs « vient de (…) démontrer », le magazine précise que « ce lieu spécifique de la dépendance se situe dans une région très précise de l’encéphale qui est également impliquée dans les capacités cognitives comme l’exploration de l’espace c’est-à-dire la capacité à bien s’adapter à un environnement inconnu ». L’hebdo qui rapporte que les chercheurs ont d’abord rendu des souris dépendantes à la nicotine grâce à des manipulations génétiques, observe que « certaines fonctions d’exploration de l’espace disparaissent ou réapparaissent selon que l’on active ou non des récepteurs neuronaux spécifiques à la nicotine ». Le chercheur, Uwe Maskos, affirme « les deux phénomènes sont différents mais nous avons découvert que leur base anatomique est semblable ». Pour JP Changeux, professeur au Collège de France, dont l’équipe a réalisé l’étude, c’est la « preuve qu’il s’agit là d’une zone cruciale et que le tabac induit des changements profonds dans la chimie du cerveau, en particulier en cas d’exposition chronique ». Et, Uwe Maskos ajoute « cette découverte va intéresser de nombreux laboratoires pharmaceutiques, car nous disposons désormais d’un modèle animal pour tester des médicaments susceptibles de stopper la dépendance au tabac » sachant que « les produits actuels (…) ne dépassent pas 10 à 20% d’efficacité ». Question d’ordre « méthodologique » posée par le journal « pourra t-on un jour faire cesser la dépendance à la nicotine sans pour autant interférer avec des comportements cognitifs ? ».